Artisan marqueteur, le peintre du bois

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  • Publication publiée :5 mars 2023

Les origines

L’art de la marqueterie remonte à l’Antiquité. Il consiste à assembler et plaquer sur un support des pièces de bois précieux ou exotiques, d’ivoire, d’os ou de métal. Les premières incrustations en marbre furent réalisées à Halicarnasse dans le palais du roi Mausole en 350 ans avant Jésus-Christ. Puis, sous l’Empire romain, la marqueterie se développe en Italie sous le nom d’Intarsia. Cette technique, qui consiste à creuser le bois pour y incruster des morceaux d’une autre matière ne survivra pas à la chute de Rome.

Décor d’une maison de Pompéi, au musée archéologique national de Pompéi./ Photo Sailko

Cependant, au XIVe siècle, le génie italien va réinventer la technique de la marqueterie, tout d’abord à Sienne, puis à Florence, avant que les plus célèbres menuisiers d’art originaires de Toscane imaginent à leur tour un nouveau procédé : Au lieu d’insérer comme jusqu’alors les éléments de placage dans l’épaisseur du bâti et les cavités ménagées à cet effet, la technique Tarsia geometrica ou frisage, consistera dès lors à recouvrir entièrement les parties à décorer à l’aide de lamelles de bois précieux coupées en diagonales,  en jouant exclusivement sur les caractéristiques propres du bois, qu’il s’agisse de sa couleur, de son veinage ou de ses reflets, pour créer des effets d’optique surprenants.

Benedetto da Maïano (1444-1496), considéré comme l’inventeur de la marqueterie telle que nous la connaissons aujourd’hui, perfectionne le procédé de la tarsia geometrica et crée l’art des perspectives et des effets picturaux.

Il profite également d’inventions qui vont permettre la teinte des bois à l’aide d’huiles pénétrantes et de couleurs bouillies dans l’eau, ce qui donnera la possibilité aux artisans d’exécuter de véritables tableaux, pratique jusque-là impossible avec les seules couleurs naturelles des bois.

Détail d’un coffre en marqueterie de bois attribué à Giuliano et Benedetto de Maïano/ 1480-1490

L’apogée française de la marqueterie

En Italie et dans toute l’Europe, la marqueterie prend un véritable élan, avec des motifs représentant des éléments caractéristiques comme des villes, des rues ou des places.

Parallèlement, le processus technique continue d’évoluer, grâce au génie des Florentins qui les premiers vont découper de fines feuilles de bois à l’aide d’un bocfil (petite scie), qui facilite la précision nécessaire au suivi de motifs sinueux ou complexes.

En France, de nombreux marqueteurs italiens sont invités par François 1er qui, dans cet art comme dans tant d’autres, pose les prémisses de la Renaissance française. Le mobilier conçu par ces artistes est aujourd’hui connu comme le style Renaissance.  Mais cet art s’impose également par des pièces emblématiques comme les stalles du château de Gaillon dans l’Eure, premier château de style Renaissance du pays, ou celles de la cathédrale de Saint Bertrand de Comminges en Haute Garonne.

Saint Bertrand et saint Jean-Baptiste au-dessus du siège épiscopal/ Cathédrale Saint Bertrand de Comminges
XVIème siècle/ http://www.reinedumidi.com/rdm/Stbertco.htm

Le XVIIème siècle et le génie français

Le XVIIème siècle verra une nouvelle évolution de la marqueterie, portée cette fois ci par des artisans allemands. Le “Tarsia a incastro” consiste à superposer deux ou trois feuilles de placages d’essences différentes les unes sur les autres et à découper l’ensemble à l’aide d’une scie. Cette technique sera reprise et améliorée par André Charles Boulle, grand ébéniste du Roi Louis XIV.

Au cours de ce siècle, la finesse et la complexité des motifs obtenus par des marqueteurs de renom comme Jean Macé ou Jean Harmand marquent l’apogée de cet art à la française. Aubertin Gaudron, Jacques Sommer, Pierre Golle ou Domenico Gucci exécutent pour la couronne et au sein de l’atelier des Gobelins parquets, lambris et meubles enrichis de décors en marqueterie. Ceux-ci sont magnifiés grâce à l’importation débutante des « bois des îles » comme l’amarante de Guyane, l’ébène de Madagascar, le bois rose du Brésil, le santal et la palissandre des Indes. C’est ainsi qu’à la faveur des échanges commerciaux et dès 1770, une centaine d’essences exotiques sont disponibles.

Secrétaire à cylindre de la Dauphine Marie-Josèphe de Saxe, Jean-François Oeben, Jean-Henri Riesener, vers 1763-1765
© Château de Versailles, Dist. RMN  
© Christophe Fouin

Le siècle du raffinement

Même si au début du XVIIIème siècle, laque et vernis prennent le pas sur la marqueterie, le style Boulle persiste, alors même que le mobilier a évolué. Les formes galbées, aériennes et élégantes du style Louis XV se prêtent particulièrement bien à ce savoir-faire, et les artistes s’autorisent de nombreuses fantaisies, en utilisant des bois aux essences naturelles variées ou teintés de couleurs parfois vives.

Si Jean-François Oeben et Jean Henri Riesener, tous les deux au service du roi Louis XV sont les grands artistes qui domineront la seconde moitié de ce siècle, d’autres marqueteurs remarquables traverseront cette période de raffinement, comme le français Jean François Leleu, qui travaillera pour le Prince de Condé et Marie-Antoinette. Jean-Henri Riesner réalisera quant à lui des meubles aux charmantes marqueteries alliant arabesques, oiseaux, rubans et autres paniers.

Commode Jean-Henri Riesener
© 2023/
http://niccoletti-antiquites.art/

XIXème siècle : de la copie à l’art nouveau

A la fin du XVIIIème siècle, la marqueterie se veut plus sobre, évoluant vers des motifs picturaux, avant que la mode la délaisse. Il faudra attendre le mitant du siècle pour que le style Charles X remette au goût du jour des meubles marquetés à partir de bois très clairs comme le citronnier, le frêne, ou le buis.

Plus tard les artisans marqueteur du second Empire travailleront avec beaucoup d’habileté et de recherche dans les détails, et Napoléon III s’entourera d’ébénistes de renom. Si les styles des siècles précédents sont copiés, la fabrication des meubles bénéficie des progrès techniques et les pièces exécutées sont d’excellente qualité.

Bureau à cylindre marqueté/ XIXème siècle. Restauration L’Atelier aux 4 mains/ https://www.latelieraux4mains.com/

A la fin du XIXème siècle, des créateurs comme Louis Majorelle et Emile Gallé qui créera l’école de Nancy en 1901 émergent, traduisant au travers du mobilier qu’ils proposent les courants de modernisme qui traversent tous les milieux artistiques de l’époque. L’Art Nouveau est né. Les éléments végétaux emblématiques de ce style, incrustés dans le bois par les artistes, paraissent étrangement vivants et offrent une touche d’élégance à des créations aux décors qui frisent parfois le fantastique.

Lit « Aube et crépuscule » en Palissandre et marqueterie de bois variés Emile Gallé/ 1904/ Musée de l’Ecole de Nancy
https://musee-ecole-de-nancy.nancy.fr/accueil

Les marqueteurs sont encore nombreux entre les deux guerres et adaptent leurs motifs à l’«Art décoratif » alors en vogue. Contrairement aux courbes de l’Art Nouveau, les lignes symétriques et les formes géométriques prévalent. Le mobilier, très épuré, est cependant habillé de marqueteries et placages obtenus à partir de bois prestigieux comme l’acajou, le citronnier, le palissandre ou l’amarante.

Outre les meubles, certains artistes comme Georges Spindler composent des tableaux marquetés, d’autres comme Gaston Huten et Pierre Roseneau créent des portraits en mélangeant bois naturels et bois teintés.

La femme à la guitare (détail)/ Pierre Roseneau/
©Alexandre Landre

L’après seconde guerre mondiale voit émerger la production de mobilier en grande série, et même si les décors marquetés sur un style appelé « moustache » perdurent jusque dans les années 1960, l’art de la marqueterie accuse un net déclin.

Une décennie plus tard, la transformation de Paris, matérialisée par l’éclatement du faubourg Saint Antoine, haut lieu du travail du bois depuis le XVème siècle, entraîne progressivement la disparition des activités d’ébénisterie et de marqueterie au cœur de la ville.

La technique Vriz, une méthode révolutionnaire

Mais en 1985, Georges Vriz met au point une technique qui révolutionne l’art de la marqueterie. Sa méthode, qui tient plutôt de celle du peintre et du coloriste, consiste à réaliser une marqueterie en superposant non pas des couches de placages mais plusieurs compositions, grâce à une maîtrise parfaite de la technique de “la perce” : La composition de fond, plaquée sur le panneau, en reçoit une seconde, qui après avoir été “percée” par ponçage à des endroits bien définis, en recevra elle-même une troisième et ainsi de suite. L’artisan d’art obtient par ce procédé tout un ensemble de transparences et de couleurs fondues. Plus encore, la conjugaison de cette méthode par superposition à la technique classique de juxtaposition ouvrira une multitude de possibilités aux artistes, pour un résultat époustouflant.

Improvisation/ Georges Vriz/
© Georges VRIZ 2023
http://www.vriz.fr/georges.php

L’artisan d’art marqueteur  

Bien cotée au niveau international, la marqueterie représente cependant aujourd’hui un secteur minime dans le domaine du bois. La centaine de structures réparties sur toute la France sont principalement concentrées en Alsace, à Paris et à Revel en Haute Garonne.

Si la technique s’applique bien sûr au mobilier, elle est également utilisée pour créer des tableaux ou des panneaux décoratifs, ainsi que pour magnifier les instruments de musique.

Guitare électrique du luthier Kamel Chenaouy restaurée et customisée en partenariat avec une association de marqueterie (faite main selon les techniques traditionnelles) de bois polychrome, laque et vernis. L’Atelier Lacroix Marrec
http://www.lacroixmarrec.com

Le marqueteur est un artisan polyvalent. Il maîtrise en effet à la fois un art comme le dessin et le tracé de pièces mais aussi les multiples et indispensables compétences techniques nécessaires pour mener à bien ses projets :  Préparation des machines, affûtage manuel des outils, débit des placages, etc.

Il sait différencier et choisir les essences de bois, reconnaître les nombreux styles qui ont fait l’histoire du mobilier et des Arts décoratifs, tant par leurs caractéristiques techniques que décoratives spécifiques.

Il maîtrise bien sûr la marqueterie et les processus créatifs, depuis la conception de l’œuvre, en passant par le découpage du sujet, l’ombrage l’assemblage et le collage.

Par son activité de restauration de pièces anciennes, il est un véritable gardien du patrimoine. L’objectif de l’artisan d’art est alors de préserver l’objet sans le trahir, en respectant des principes comme la réversibilité des matériaux employés. Il met ainsi tout son savoir-faire et sa déontologie au service de la préservation de la pièce, en ne masquant ni effaçant les marques du temps qui font la spécificité et la richesse de l’objet originel, dans un processus de conservation de son authenticité et de son intégrité.

Travail de restauration. Marqueterie Boulle/ Atelier aux 4 mains. ©  Emmanuelle Braun https://www.latelieraux4mains.com/

L’artisan d’art marqueteur exerce à la fois dans le domaine de la décoration et dans celui de la restauration. Les marchés de l’aéronautique et de l’agencement des bateaux restent plus confidentiels, alors que l’on constate l’émergence d’une demande pour la fabrication de petites pièces comme des boîtes ou des coffrets, ainsi que pour la création de bijoux.

Enfin, le marché contemporain se tourne résolument vers les collectionneurs et la marqueterie trouve désormais une place légitime dans les galeries d’art.

Bégonia/ Nicole Eude/
http://nicole-eude-marqueterie.fr/

La boîte à outils du marqueteur 

Les premiers accessoires du marqueteur sont ceux du dessinateur : crayon à papier, règle graduée, compas, gomme, papier calque, équerre.

Viennent ensuite les outils à découper ou à scier comme les tranchets, racloirs, ciseaux, cutters et massicot. Mais surtout, l’indispensable scie de marqueteur, à pédale, électrique ou munie d’un chevalet à main, ainsi que le bocfil, petite scie en forme de U que l’artisan utilise pour confectionner des pièces de petite taille.

Les outils de perçage comme les clous, les poinçons ou la mini perceuse électrique sont également indispensables.

Les marteaux permettent de sceller plusieurs feuilles de placage entre elles pour qu’elles adhèrent parfaitement, les pinces facilitent la saisie délicate des petites pièces.

Les outils pour racler, poncer et polir, comme la spatule ou le racloir sont également incontournables dans le processus d’élaboration de l’objet.

Enfin, les machines et outils de serrage comme les presses, les châssis à plaquer et les serre-joints jouent un rôle majeur dans la dynamique de création ou de restauration, puisqu’ils permettent d’immobiliser et de presser les feuilles de placage.

On compte environ deux cents variétés de bois de placage au service de l’artisan marqueteur, dont la provenance et les noms sont autant d’incitation au voyage et à la rêverie : acajou de Cuba, bois de rose du Brésil, bouleau de Norvège, olivier, loupe de thuya, wengé et zébrano d’Afrique, …

Après que la bille de bois ait été étuvée pour la ramollir, le placage est obtenu en passant le tronc de l’arbre dans une machine qui va le débiter sous forme de fines feuilles. L’avantage de cette technique est de conserver les caractéristiques intrinsèques de l’arbre dont il est issu, avec ses couleurs, ses nuances et ses motifs authentiques.

Bois de placage

En effleurant la technique

Le savoir-faire en matière de marqueterie a évolué au cours de son histoire, depuis la technique par incrustation, en passant par l’école Boulle ou la révolution Vriz.

Nous nous limiterons à décrire la technique dite « élément par élément », qui consiste à découper chaque pièce séparément, et qui est certainement la plus utilisée par les marqueteurs :

Pour concevoir son œuvre,L’artisan commence par dessiner à taille réelle le motif choisi, puis le met en couleurs à l’aide de peinture gouache, en essayant d’obtenir les tonalités exactes des placages qu’il envisage d’utiliser pour chaque pièce du décor. Le tracé du motif est ensuite affiné et redessiné à l’encre, afin d’obtenir un trait le plus fin possible. L’artisan effectue dans un second temps plusieurs reproductions du dessin par piquages (perforation du tracé) ou en le photocopiant, pour ensuite pouvoir en prélever chaque élément en vue de la découpe.

Travail préparatoire/©Marianne-Louge
https://atelierbeyssac.com/

Le choix des différents bois et autres matériaux est primordial, le rendu final de la marqueterie reposant essentiellement sur leur emploi judicieux et leur sélection liée à leurs diversités et leurs caractéristiques intrinsèques. L’artisan les sélectionnera en fonction de quatre grands critères : La matière et le coloris exacts recherchés pour chaque élément entrant dans la composition de l’œuvre, le veinage (ou l’absence de veinage) du bois, la qualité des placages et l’épaisseur des feuilles de bois.

La préparation des feuilles de placage en paquets s’effectue en superposant et en collant plusieurs placages de mêmes essences qui seront maintenus sous presse, et sur lesquels l’artisan viendra coller le dessin de chaque pièce à découper.

Presse/ Musée du bois Revel / ©Joël Bardeau https://museedubois.com/

L’étape de la découpe nécessite habileté et précision. Les pièces qui se ressemblent auront été préalablement numérotées sur le dessin, pour éviter des erreurs au moment du montage. La finesse du trait qui délimite les différents éléments constitue le gage d’un emboitement parfait de la marqueterie.

La technique de l’ombrage, qui a pour but de donner une impression de relief à la marqueterie, peut s’obtenir grâce à un procédé à base de sable chaud : L’artisan fait chauffer une épaisseur de 2 à 3 centimètres de sable très fin à une température de 300° C dans un récipient, puis y trempe les morceaux de placage pour obtenir un dégradé de bruns.

Le montage des différentes pièces, qui au premier abord pourrait s’apparenter à l’assemblage d’un puzzle, se pratique à l’envers et sur un papier kraft. Les pièces étant à la fois petites et fragiles, cette étape, qui requiert    beaucoup d’adresse et de patience se révèle particulièrement délicate

Puis le collage définitif, nommée plaque, s’effectue en plaçant l’ensemble des pièces enduites de colle blanche sur un panneau de bois qui sera lui-même mis sous presse.

La finition de la pièce passe ensuite par des étapes comme l’élimination du papier kraft, le bouchage des pores du bois ou son ponçage jusqu’à obtention d’un poli parfait.

Enfin, l’artisan d’art applique un produit de finition sur la pièce, cire ou vernis pour donner à celle-ci son aspect définitif.

Echantillon/ Atelier Pierre Henri Beyssac/ https://atelierbeyssac.com/

Cette rapide description ne donne qu’un faible aperçu du savoir-faire singulier et hautement complexe des artisans d’art marqueteurs, qui requière effectivement de multiples compétences complétées par d’indispensables qualités comme la patience, la précision… et la passion !

La marqueterie, appelée dans d’autres siècles peinture en bois, reste un art intemporel enraciné dans l’histoire des Arts décoratifs.  Elle est aussi et plus que jamais tournée vers l’innovation, utilisant des techniques et un outillage performant comme la découpe laser, et suscite chez les artisans d’art contemporains un véritable vent de création, pour le plus grand plaisir des amateurs de belles pièces.

Les marqueteurs de bois ont toujours cherché à ennoblir la matière en jouant sur les ombres et la lumière comme le ferait un peintre. La nouvelle génération de ces artistes d’exception ne déroge pas à cette tradition. Leur savoir-faire, hérité de siècles de pratiques et de découvertes, permet aujourd’hui à leurs créations de tutoyer le milieu artistique, tout en se penchant avec amour sur la préservation d’un patrimoine multi centenaire et riche en œuvres irremplaçables.

Marqueterie Pierre Henri Beyssac/ Détail d’une commande réalisée pour la maison Cartier- 2021-2022/©Marianne-Louge
https://atelierbeyssac.com/

Pour aller plus loin :

Un immense merci pour leur accueil, l’intérêt porté à cet article et l’aimable prêt de leurs photographies aux talentueux artisans d’art marqueteurs dont vous retrouverez le travail sur leurs sites et les réseaux sociaux :

L’Atelier aux 4 mains https://www.latelieraux4mains.com/ ethttps://www.instagram.com/latelieraux4mains/?hl=fr

Atelier Nicole Eude http://nicole-eude-marqueterie.fr/

Atelier Beyssac marqueterie https://atelierbeyssac.com/ et https://www.instagram.com/atelierbeyssac/?hl=fr

Merci également au magnifique Musée du bois et de la marqueterie (MUB)  de Revel qui ouvre une large fenêtre sur l’histoire et le savoir-faire des artisans locaux du bois et de la marqueterie, mais aussi sur le travail d’artistes contemporains ou en devenir : https://museedubois.com/ (Photo de garde: ©Joël Bardeau )

Bibliographie :

La marqueterie. Pierre Ramond. H.Vial Editeur

L’artisan marqueteur. Traduit de l’espagnol par Yves Coleman, avec la collaboration de Carole Szwarc, marqueteur. Editions Eyrolles

La marqueterie… passion d’un art. Patrick Delarme. Massin Editeur