VOYAGE AU PAYS DES ŒUFS DÉCORÉS

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  • Publication publiée :3 avril 2022
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Si pour la plupart d’entre nous Pâques signifie l’arrivée du printemps et la joyeuse période du chocolat moulé sous diverses formes, savons-nous que la tradition des œufs décorés remonte au Moyen Âge, et que celle de ceux emplis de chocolat nous vient du XVIIIème siècle lorsque, pour marquer la fin du Carême et du jeûne, on s’offrait cette douceur déjà très prisée à l’époque.

Depuis des temps reculés et jusqu’à nos jours, l’œuf est à l’origine de traditions universelles. De l’Asie à l’Occident en passant par l’Afrique Australe, en ville ou à la campagne, de poule, d’autruche, d’oie ou d’émeu, l’œuf a toujours été un objet de culte et de légendes et l’art de le décorer se perd dans l’histoire de l’humanité.

Qu’il soit cuit « dur » ou évidé « cru », simplement coloré ou richement orné, c’est dans cette histoire extraordinaire que nous allons nous immerger. Nous découvrirons en particulier des techniques qui ont atteint leur apogée dans les pays d’Europe de l’Est et dans les Balkans, ou cet art traditionnel, transmis de génération en génération et élevé au rang de savoir-faire national, est profondément ancré dans la culture des habitants.

Slovaquie: œufs peints

Des origines antiques

La fête des œufs, commune à presque toutes les nations, remonte aux temps les plus reculés de l’antiquité. L’œuf symbolise alors le cycle de la vie, la renaissance, et par extension le renouveau. Il  est l’objet de cultes et de croyances dans l’Égypte ancienne, en Perse, en Chine, mais également chez les Hébreux, les Grecs, les Celtes ou les Latins. En Afrique du Sud, des chercheurs ont même découvert des coquilles d’œufs vieilles de plus de 60 000 ans, sur lesquelles ont été gravées ce qui pourrait constituer la forme la plus ancienne d’écriture jamais observée.

Oeuf d’autruche décoré. Égypte ancienne/ British Museum/ photographie Tamar Hodos,

D’après de nombreuses croyances, le monde, à son origine, était renfermé dans un œuf immense, principe de toute chose, divinité originelle et germe de tout ce qui existe. C’est ainsi que le mythe de la création universelle, symbolisé par l’œuf, est célébré depuis des temps immémoriaux par des fêtes et des cérémonies religieuses qui se déroulent chaque année à l’équinoxe de printemps, au moment où la nature s’éveille et ouvre à la renaissance de tous les êtres.

De ce culte particulier serait issu la décoration et l’échange d’œufs, alors peints en rouge. Cette couleur, symbole du feu et de la lumière, était entre autres utilisée par les druides pour vénérer le soleil et la perpétuation de la vie.

L’œuf peint, une réappropriation chrétienne

Dès l’origine, les représentants de la religion catholique, pour faciliter la conversion des peuples païens, prennent soin de bâtir leurs églises sur les fondements des temples et adoptent (ou tolèrent) certaines cérémonies issues des religions antiques. C’est ainsi que la fête des œufs, comme d’autres, intègre le rituel chrétien. Comme par le passé, la religion catholique continue de bénir et de consacrer des œufs, symbole inchangé de la fécondité de la nature en général, et de celle des familles en particulier, alors considérée comme une faveur du ciel.

Ces œufs bénis, teints de diverses couleurs, s’offrent déjà entre amis et parents. Même si, traditionnellement la couleur privilégiée reste le rouge, apparaissent également des œufs ornés de dessins variés et de devises religieuses et morales.  

Puis insensiblement, cette fête est rattachée par l’Église catholique à celle de Pâques, elle-même fixée au dimanche le plus proche de l’équinoxe de printemps. Et c’est très probablement de l’interdiction faite par l’Église jusqu’au XVIIème siècle de consommer des œufs pendant le Carême, que s’est ancrée la tradition puis le folklore des œufs de Pâques. En effet, afin de ne pas perdre ceux pondus durant cette période, ces derniers étaient précieusement conservés jusqu’aux fêtes Pascales et consommés ensuite.

Le combat de Carnaval et de Carême/ Pieter Brueghel l’Ancien ; 1559/ Kunsthistorisches Museum/ Vienne/ Autriche

Une coutume aussi universelle que vivace

On trouve encore aujourd’hui dans presque toute l’Europe des traces de ce culte séculaire de l’œuf. Ainsi, en Russie, la Pâques, « Pascha », correspond pour les chrétiens orthodoxes à la fête la plus sacrée, et la coutume la plus connue en lien avec cette fête religieuse incontournable reste sans aucun doute celle des œufs peints à la main, que l’on s’offre . S’ils sont teints aujourd’hui de diverses couleurs, le rouge traditionnel, référence au sang du Christ, est obtenu à partir de pelures d’oignons. Et si l’on s’offre en général de véritables œufs de poule, certains peuvent également être en bois, en porcelaine et même en or.

Ainsi, le tsar commandait-il des œufs, plus splendides les uns que les autres, au célèbre créateur Fabergé.  De cette prestigieuse maison naîtront les célèbres “œufs Fabergé”, véritables bijoux de délicatesse et de préciosité. Ces pièces de joaillerie hors normes, incrustées de pierres semi-précieuses, de cristal, d’émaux, d’or jaune, blanc, rose ou vert (alliage naturel d’or et d’argent aussi appelé Electrum) furent principalement offertes aux épouses d’Alexandre III (Maria Feodorovna) et de Nicolas II (Alexandra) à l’occasion des fêtes de Pâques.

Œuf Fabergé/ 1895/ Musée Fabergé/ Saint-Petersbourg/ Russie

En France, une tradition qui allie élégance et raffinement

En France, on trouve des œufs peints dès le XIIIème siècle. Si les thèmes religieux sont alors les plus courants, le roi Louis XIV transformera l’œuf de Pâques décoré en une véritable institution : après la grand messe Pascale, les œufs peints, teints ou dorés à la feuille d’or étaient bénis par le chapelain du monarque. Disposés en pyramides dans de grand paniers, ils étaient alors distribués à la famille directe du roi, aux gardes ainsi qu’aux domestiques.

Sous Louis XV, période de grand raffinement, les œufs destinés au roi et à ses proches étaient peints. Se plieront à cette pratique Watteau, mais surtout Jean Étienne Lebel, reconnu pour son talent de « peintre sur coquille d’œuf », et qui décorait avec un immense talent les œufs d’autruche du petit zoo du roi pour les offrir au monarque à la période de Pâques.

Œuf d’autruche peint par Jean-Etienne Lebel/ 1767-1794/
Château de Versailles

La Cour de France introduisit également la pratique des œufs surprises artificiels, riches de décors tout en délicatesse et en minutie. Cette invention, encore présente de nos jours, devint rapidement populaire, même si les révolutionnaires en interdirent l’usage, avant de retrouver toutes ses lettres de noblesse sous le 1er Empire.

Œuf surprise à madame Victoire/ 1793/
Château de Versailles

Cette tradition française des œufs de Pâques magnifiés reste aujourd’hui toujours présente au travers du savoir-faire de la Manufacture des émaux de Longwy créée en 1798: cette institution fabrique entre autres merveilles des œufs émaillés uniques au monde : les émaux cloisonnés sur faïence.

Coraux noirs/ Faïenceries de Longwy
https://www.emauxdelongwy.com/

L’œuf peint en Europe de l’Est et dans les Balkans : un art traditionnel, une symbolique, des couleurs et des motifs

La tradition des œufs décorés est particulièrement vive dans les Balkans et dans de nombreux pays d’Europe de l’Est. Si le résultat obtenu est toujours remarquable et unique, chaque pays possède son savoir-faire et ses techniques pour embellir les œufs. Transmises de génération en génération, ces dernières dépasseraient le nombre de 400.

La teinture de la coquille : comme la pratiquent les embellisseurs textiles, la coloration traditionnelle des œufs se fait à partir de la décoction de plantes : le rouge vif sera issu de la betterave, et les pelures d’oignons rouge donneront une belle couleur prune/bordeaux. Le noir est tiré de l’écorce de chêne ou des coquilles de noix, le vert tendre est obtenu à partir de feuilles d’orties ou de céréales. L’usage de l’épinard aboutira à un vert foncé, l’écorce du jeune pommier ou la fleur de souci  donneront une belle couleur or.

La symbolique des couleurs est autant le fruit de croyances païennes que de la symbolique catholique : Le rouge, qui renvoie au sang du Christ ainsi qu’à la recherche du bonheur, matérialise également le soleil ou la passion ; le bleu incarne le Carême et le deuil, mais aussi la santé ; le vert exprime l’espoir, le blanc la pureté et la naissance. Le noir représente l’éternité et la mémoire, le jaune la résurrection, la vie, mais évoque aussi la lumière ou les champs de blé, …

Coloration des œufs à l’aide de matières naturelles

Les motifs sont le plus souvent géométriques, mais peuvent également prendre des formes animales ou végétales. Tout comme les techniques, les décorations peuvent différer d’une région à l’autre, voire d’un village à l’autre comme en Roumanie. Et tout comme les couleurs, les ornements sont porteurs de symboles forts.

Ainsi, le cercle constitue-t-il le motif le plus commun : il entoure l’œuf qui incarne le cycle éternel de la naissance, de la mort et de la renaissance. Les étoiles, que l’artiste représente sous forme de points et de petits cercles, visent à dispenser chance et succès. Les croix portent une signification religieuse, et la protection prend diverses formes : des boucles et des spirales, mais également le motif solaire. Ce dernier, d’origine pré-chrétienne, est très présent dans l’artisanat roumain.

La symbolique des couleurs et des motifs, transmise de génération en génération conduit ainsi chaque pays à produire, à partir de sa culture, de son savoir-faire et de techniques bien codifiées des œufs magnifiés, transformant chacun d’eux en un objet d’art unique.

motif solaire roumain d’origine pré-chrétienne

Pisanka en Pologne, Pyssanka en Ukraine

Les verbes Pisać   polonais et Pyssaty ukrainien qui signifient tous les deux écrire, ont donné leur nom à l’art traditionnel de l’œuf décoré : Pisanka en Pologne et Pyssanka en Ukraine, sous-entendant que l’on écrit sur la surface de l’œuf comme on le ferait sur une feuille de papier où les motifs, une fois assemblés, raconteront une histoire.

Cet art est le résultat d’une tradition ancestrale mise au point depuis des siècles. En effet, le plus ancien œuf retrouvé peint à partir de ces techniques date du Xème siècle. Il a été découvert à Ostrow en Pologne.

Les signes tracés sur la surface des œufs sont symboliquement riches et se répartissent suivant trois catégories : formes géométriques, animaux et végétaux. Considérés comme des amulettes protectrices, les Pisanki/Pyssanky sont précieusement conservés dans les maisons et mis en évidence tout au long de l’année.

Pyssanka ukrainien à motif d’oiseaux

Le travail de décoration de l’œuf commence par la préparation de celui-ci qu’il faut vider en pratiquant 2 trous aux extrémités avec une aiguille, en perçant le jaune et en soufflant de l’air afin d’en éliminer le contenu.

La technique appelée batik, que l’on retrouve dans toute l’Europe de l’Est et les Balkans, consiste ensuite à utiliser un minuscule entonnoir appelé kistka. Fixé au bout d’un bâtonnet, il sert à tracer sur la coquille, à l’aide de cire fondue, les dessins et les formes qui resteront blanches car protégées par la paraffine. L’œuf est ensuite trempé dans un premier bain de teinture qui sera suivi d’autres, allant graduellement du plus clair aux plus sombre.

Kiska

Une fois cette opération réalisée, l’artiste retire la cire en plaçant l’œuf face à une source de chaleur douce. Rendue humide, elle pourra alors être retirée doucement, révélant un œuf aux éblouissantes couleurs et aux incroyables dessins qui sera pour finir enduit d’un vernis très brillant.

L’œuf est mis face à une source de chaleur

Les œufs les plus aboutis demandent 3 à 4 heures de travail. Cette leçon de patience et de précision est d’ailleurs soulignée dans une légende ukrainienne qui dit que « tant qu’il y aura quelqu’un pour décorer des pyssanky, le monde continuera d’exister » !

Pisanki / Pissanky rassemble d’autres techniques de décoration. On peut notamment citer celle qui consiste à coller des feuilles d’arbres ou de végétaux sur la coquille, avant de plonger l’œuf dans un bain de colorants. En retirant les feuilles, les motifs végétaux vont joliment orner la coquille. Proche de cette technique, celle des nalepianki de Pologne centrale repose sur l’art de coller sur les œufs des papiers de couleurs formant des motifs qui resteront en place.

Œufs décorés à partir de végétaux/ agn_karina_photo https://www.instagram.com/karina_agn_photo/

En Hongrie, la tradition Sarkoz

La technique Sarkoz est spécifique à la Hongrie, riche d’une longue tradition dans l’ornementation des œufs. Celui-ci vidé, la coquille est nettoyée puis séchée. Les motifs sont alors tracés à l’aide d’un crayon fin. Puis, suivant la pratique du batik, ces dessins sont délicatement recouverts avec de la cire chaude.

L’étape suivante consiste à plonger la coquille dans une solution chimique qui dissout les parties non recouvertes de cire. Cette dernière est alors délicatement retirée à l’aide d’une brosse à dents et d’eau tiède. Seul reste  le colorant. C’est lors d’une ultime étape que de petits trous seront percés sur la coquille, créant un époustouflant effet de dentelle.

Œufs d’oie décorés selon la méthode Sarkoz/ Atelier de Tunde Csuhaj/ Hongrie/ Photo Attila Kisbenedek
http://www.terrasoft.hu/kultura/sz_juhos/tojas/

En Roumanie, les œufs de Pashal

En Roumanie, la tradition des œufs peints, élevée au rang d’un art véritable, se transmet de mère en fille. En Bucovine, région située au nord de la Moldavie, les œufs étaient initialement décorés de motifs simples, inspirés des vêtements traditionnels et des tapis roumains. Les pigments utilisés, tous végétaux, rappelaient la terre, symbole de l’abondance et de la prospérité, et héritage du travail de l’homme. Puis petit à petit, d’autres teintes ont pris leur place dans cet artisanat, façonnant un langage de couleurs et de motifs.

Si la technique du Batik est là aussi privilégiée, un autre savoir-faire unique au monde consiste à décorer l’œuf avec de la cire colorée en relief. Concernant les motifs traditionnels, ils se révèlent particulièrement complexes, les pointes étant ornées de dessins géométriques alors que le milieu de la coquille est décoré différemment.

Oeuf décoré selon la tradition roumaine

Les Kraslice de la République tchèque

Si comme ailleurs les œufs que l’on trouve en République tchèque utilisent généralement la technique du batik, les motifs sont caractéristiques, géométriques ou floraux. Fabriqués dans chaque famille, ces œufs symbolisent pour les tchèques la vie nouvelle et la fertilité en lien avec les fêtes de Pâques.  Utilisés pour décorer la maison, ils sont placés dans des paniers ou accrochés à des branches de cerisiers coupées et rassemblées en bouquet.

Œufs de Pâques tchèques

D’autres méthodes traditionnelles existent…

D’une technique moins élaborée, les Kraszanki polonais sont des œufs qui, traditionnellement, sont cuits « dur » dans une décoction de matières végétales. De couleurs unies, ils ne présentent aucune décoration.

Kraszanki polonais

Les skrobanka ukrainiens (drapanki en Pologne) sont décorés en rayant la surface d’un kraszanka à l’aide d’un outil pointu, couteau ou aiguille, pour faire ressortir la couleur initiale de la coquille.

Plusieurs difficultés apparaissent dans cette technique particulièrement précise et minutieuse : l’œuf étant vidé, la coquille se trouve considérablement fragilisée, et une pression trop forte de la part du graveur peut facilement la briser. D’autre part, la moindre erreur de gravure sur la surface sera bien évidemment irrécupérable.

skrobanka/Drapanki

En Pologne Centrale enfin, les Naklejanki de la région de Łowicz sont décorés de pétales de sureau, de morceaux de tissu ou de motifs en papier coloré qui sont découpés puis collés directement sur l’œuf, formant ainsi un motif propre à la région.

Cette technique particulière est un dérivé de l’art du découpage du papier qui a émergé entre le XVème et le XVIème siècle en Pologne (“Wycinanki”), en Biélorussie (Wycinanka) et en Ukraine (Vytynanka) et qui reste toujours très vivace dans ces pays.

Il s’agit tout d’abord de bien laver les œufs, puis les cuire « dur ». Une fois la coquille colorée, il est nécessaire d’humidifier la surface de l’œuf puis d’y déposer les feuilles, des papiers ou des tissus. Afin de bien maintenir ces éléments sur la coquille, on peut utiliser du blanc d’œuf cru en guise de colle.

Décor collé à la surface de l’œuf/ Russie

L’œuf sera ensuite enveloppé délicatement dans un morceau de bas ou de collant qui servira à maintenir les différents éléments, puis déposé dans le colorant pendant quelques minutes. Une fois la couleur souhaitée obtenue, l’œuf est retiré du bain de teinture, puis délicatement extrait du collant. Les éléments de décor sont à leur tour retirés. Une fois l’œuf totalement sec, l’artiste donnera une touche finale à son œuvre en essuyant légèrement la surface de la coquille avec de l’huile, lui procurant ainsi un brillant et un éclat étonnants.

Vytynanka ukrainien

Pour conclure, les Malowanki correspondent à des œufs évidés, ou des œufs en bois dont les motifs sont tracés au pinceau en utilisant de la peinture. Ils sont généralement achetés sur les marchés.

Malowanki

Un art qui rayonne au travers de ses musées

En Roumanie, l’art de la décoration des œufs de Pâques est précieusement mis en valeur au Musée de l’œuf de Vama, qui présente une collection de plus de 7000 pièces dont 3000 peintes, provenant de 80 pays. 

En Pologne, le Musée de l’agriculture Muzeum Rolnictwa, propose une collection de plus de 1 500 œufs, tout comme le Musée ethnographique de la ville de Cracovie qui abrite lui aussi d’une belle collection de Pisanki.

En Ukraine, le surprenant Pysanka Museum situé à Kolomyia, dans l’ouest du pays, intrigue par son architecture en forme d’œuf qui célèbre le grand artisanat traditionnel ukrainien, et réunit des centaines d’exemplaires de Pyssanky, dont certains peints par des personnalités du pays.

A Saint Pétersbourg en Russie, la plus importante collection d’œufs de Fabergé est hébergée au sein du palais Chouvalov : elle compte 15 œufs, dont 9 œufs réalisés pour les tsars Alexandre III et Nicolas II.

Pysanka Museum/ Kolomyia/ Ukraine/
© Yurri Rylchuk / MAXPPP https://pysanka.museum/
(site actuellement inaccessible)

Ce voyage dans le temps et dans un monde de créativité sans cesse renouvelé s’achève, mais rien ne vous empêche à présent de tenter de vous approprier ce savoir- faire et de vous lancer dans la décoration de vos propres œufs, en laissant courir votre imagination.

Pour ce faire, vous trouverez la méthode Pizanka, expliquée pas à pas dans les deux sites suivants :

https://voyages.ideoz.fr/pisanki-kraszanki-oeufs-peints-tradition-paques-pologne/

https://www.jaime-lukraine.fr/culture/traditions/preparez-pyssanka-pour-paques

Pour continuer à rêver, vous pouvez retrouver le merveilleux travail de Tünde Csuhaj sur son site:

http://www.terrasoft.hu/kultura/sz_juhos/tojas/

Enfin, la boutique en ligne de l’association Les enfants de Tchernobyl propose à la vente de véritables œufs en bois Pyssanky:

https://www.lesenfantsdetchernobyl.fr/

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